vendredi 29 avril 2011

 J’aime - J’ai aimé…

J’ai aimé avoir 60 ans, il me semblait que cet âge allait me libérer de toutes les contraintes, regarder le monde autrement, être débarrassée du regard des autres, ne plus être dans l’effet séduction, dire tout haut ce que je pensais tout bas auparavant. Finalement, tout ne s’est pas passé exactement comme je l’imaginais, nous restons toujours des acteurs de ce monde et pas seulement des spectateurs, les contraintes existent toujours, nous n’arrivons pas à être indifférents aux malheurs qui s’abattent sur cette planète, et surtout pas à l’avenir de ceux qui nous entourent .Hélas ! Nous ne stationnons pas à 60 ans, chaque année qui passe est un pas vers la vieillesse, il nous appartient de rester sereins et d’essayer de vivre le mieux possible cet âge qui a aussi un certain charme. J’ai aimé avoir 60 ans, mais il y a 8 ans de ça, l’année que je suis entrain de vivre ne restera pas mon meilleur souvenir. J’espère dire dans deux ans, j’ai aimé avoir 70 ans, débarrassée de tous mes soucis de santé, je vais aimer cette année là. Chaque âge a ses privilèges, chaque âge a ses soucis, c’est la vie.

Lorsque ce n’est pas le cas, lorsque je ne suis pas tout à fait sereine, si je suis fatiguée, inquiète, il m’arrive alors d’avoir une envie puissante de retourner en arrière, avoir le cœur qui bat très fort en découvrant le vrai sentiment amoureux pour la première fois, pas être amoureuse de l’amour, mais aimer l’autre pour la vie, les émois des premiers rendez-vous, danser des rocks endiablés, des slows qui chavirent, redécouvrir mes enfants mis au monde, les bébés qu’on dévore de bisous, leur donner la main, essuyer une larme avec le sentiment de les abandonner dans une cour d’école hostile, parcourir un pays inconnu, marcher longtemps sans fatigue, regarder la vie qui s’offre à  nous et oublier la vie qui se dérobe, refaire des erreurs aussi vite effacées, vivre dans le désordre, l’insouciance oui l’insouciance, avoir la certitude que ces années seront éternelles. Les ans qui passent nous rendent de plus en plus tributaires des autres, contrairement à ce que je pensais. Il n’y a plus les éblouissements de la découverte, c’est autre chose, une autre vie que nous avons construite, des racines profondes, solides. Je déteste l’idée que vieillesse rime avec faiblesse ou stérilité, de l’esprit bien entendu, si nous avons beaucoup vécu, si nous avons l’impression d’avoir tout vu et tout entendu, nous pouvons encore partager.
Je n’ai pas envie de penser à la dernière partie de l’histoire, celle où nous serons seuls à la vivre, j’espère juste que ce sera le plus tard possible, à condition que ma tête obéisse encore, un corps qui répond moins bien, on peut s’en accommoder, mais la tête qui ne mémorise plus rien, ne plus pouvoir partager, quelle tristesse.

J’aime avoir mes petits-enfants à la maison ou passer une journée avec eux, avec les plus grands c’est souvent ce qui arrive, parce qu’à travers leurs yeux, j’arrive encore à être éblouie par ce qu’ils découvrent, je retrouve une certaine jeunesse, une vraie cure de rajeunissement, ils m’apprennent aussi des choses, le nom d’un groupe de musique, un chanteur, un acteur de série américaine, leur façon de parler, là je ne suis pas toujours d’accord, nous nous nourrissons mutuellement.
J’aime entendre « Mamie, ça veut dire quoi… » Les sentir attentifs aux explications, quelquefois je repose la question quelques jours plus tard et je constate que tout est enregistré, j’ai bien rempli mon rôle, je félicite et ils sont heureux, les yeux brillent. J’aime savoir que nos connaissances servent encore et ne vont pas s’effilocher au cours du temps qui passe, transmettre quel beau rôle, je ne parle pas de la transmission de l’expérience, cela ne sert à rien « La vérité meurt jeune » disait Romain Gary, c’est une denrée périssable.
J’aime aussi les moments où Clarys arrive, elle ouvre la porte du garage avec un crayon à la main, se plaque contre le mur et il faut que je trace un trait pour qu’elle puisse constater qu’elle a pris tant de cm depuis sa dernière visite. Lorsqu’ils seront tous très grands, plus de cures de rajeunissement, ils passeront nous voir sans s’attarder, mais je n’effacerai jamais les traits tracés sur le mur, ils resteront sur le mur et dans ma mémoire.


C’est une gazette un peu mélancolique mais pas nostalgique, la cause, sans doute ce temps gris qui s’est installé aujourd’hui après des jours et des jours éclairés par un soleil éclatant, je croyais que cela allait durer encore et encore.




Le mariage est passé, place à la vie qui attend Kate, rien ne va échapper aux tabloïds anglais. Elle était très belle dans sa robe de mariée. Perso, j’aime bien Harry, il a un air espiègle, semble toujours prêt à faire une bêtise.




En effet, la vie privée de chacun va être gravement compromise avec ce nouveau logiciel de google.




Moins de classes, toujours moins, les enfants apprennent dans des classes surchargées, les parents sont de plus en plus violents avec les chefs d’établissement, plus aucun respect envers les enseignants. Tout change, et pas pour le meilleur.




Celle-ci est vraiment rigolote, elle ressemble à une brève de comptoir. Bye  M.Claire                   

jeudi 21 avril 2011

William et Kate, etc….

Les anglais ne pensent qu’à ça, le mariage de William et de Kate, ils oublient tous leurs soucis, la guerre en Libye, la crise, c’est leur opium du moment. L’engouement pour cette future princesse dépasse celui qu’ils avaient pour Diana. Pauvre princesse qui sera sans doute harcelée par les paparazzis, les yeux fixés sur son ventre qui ne devrait pas tarder à s’arrondir. Le marketing n’est pas absent de cet événement.
Nous, qui avons tant chanté « ah ! ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, ah ! ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra » oui, nous allons être réduits à regarder le mariage du siècle chez les anglais à la télé, je suis certaine que nous serons nombreux nous n’avons plus de rois, de reines, de princes et des princesses officiels à marier, certes il y en a encore dans le gotha, mais ils se font discrets et sont souvent fauchés,  nous n’aimons pas la monarchie, paradoxalement nous sommes toujours intéressés par leurs faits et gestes.




Je ne vois qu’une chose qui pourrait nous divertir, l’incroyable mariage, unir Mireille Mathieu avec Michel Polnareff, ça ferait jaser, les journaux auraient leur une, la télé aussi, un break dans les mauvaises nouvelles, et Polnareff ne craindrait pas d’être le faux père du bébé, Mireille ne lui ferait pas ce coup là, je suis sûre que les caméras de toutes les chaînes seraient là, sans rire. Le couple présidentiel serait invité au mariage, il parait qu’il n’est pas invité au mariage de William. Ah ! Le beau mariage de « Mille colombes » et de « Je suis un homme », on entendrait Mireille dire comme sur le perron de l’Elysée « Où sont les mandarines, où sont les mandarines ». Je délire, ça ne se fera jamais, mais pourquoi qu’il me passe tout ça dans la tête ? .



Je lisais un article de Katherine Pancol, qui va assister au mariage en tant qu’envoyée de Match, elle citait Corneille qui a écrit Polyeucte et qui fait dire à Pauline :

« Tant qu’ils ne sont qu’amants, nous sommes souveraines. Et jusqu’à la conquête, ils nous traites de reines. Mais après l’hyménée ils sont rois à leur tour ».

Sa servante lui répond :
« Il est bon qu’un mari nous cache quelque chose.
Qu’il soit quelque fois libre et ne s’abaisse pas
A nous rendre toujours compte de tous ses pas.
On n’a tous deux qu’un cœur qui sent même traverses
Mais ce cœur a pourtant ses fonctions diverses
Et la loi de l’hymen qui nous tient assemblés
N’ordonne pas qu’il tremble alors que vous tremblez. »

Que Kate en prenne de la graine. J’ai envie  de transformer ces vers :

« Il est bon qu’une femme nous cache quelque chose.
Qu’elle soit quelque fois libre et ne s’abaisse pas
A nous rendre toujours compte de tous ses pas.
On n’a tous deux qu’un cœur qui sent même traverses
Mais ce cœur a pourtant ses fonctions diverses
Et la loi de l’hymen qui nous tient assemblés
N’ordonne pas qu’elle tremble alors que vous tremblez ».

C’est pas mal aussi. J’ai la mémoire courte, je ne me souviens absolument pas des paroles de l’homme de loi et du prêtre lorsque j’ai dit   OUI, ils ont fait promettre quoi ? Heureusement, j’ai épousé un homme qui n’a jamais voulu imposer sa loi, respectueux de la place de la femme, sinon cela n’aurait pas duré 50 ans, j’entends de là les mauvaises langues qui nous connaissent bien « Avec elle, il n’aurait pas pu, bataille perdue d’avance. »
Vous avez tort, il n’y a pas de rapport de force, chacun respecte l’autre, c’est la clé d’une bonne entente, le couple est le seul à connaître et à fonctionner avec ses codes, pour les autres il n’y a que les apparences.
Je suis certaine que la Kate de William connaît tous les codes de cette famille royale, elle a l’air intelligente, nous le saurons bientôt, grâce à Point de vue et images du monde !!

Laissons les vivre heureux, et passons à autre chose.

J’ai appris une expression djeun, la geekattitude, avant nous disions il est bath, il est in, maintenant il faut dire il est geek, il est dans le coup, il assume sa passion à fond, c’est le meilleur, à quand geek dans l’ods ?

Hier, je réfléchissais à toute l’énergie qu’il faut déployer pour avoir le maximum de temps à ne rien faire, ou à faire juste ce qui nous plaît, une sacrée organisation pour être paresseuse. C’est comme tout, il faut savoir gérer, et je suis assez fière de moi, je gère bien, pourtant tout est fait à la maison, enfin ce qu’il y a à faire lorsque nous sommes que deux. J’arrive à passer le maximum de temps sur mon transat pour lire, à consulter internet assez longuement, m’occuper du jardin pour me faire plaisir, pas par obligation Vous ne m’entendrez jamais dire «  je n’ai pas le temps de lire », et en ce moment je lis « Long week-end » de Joyce Maynard.  Je l’ai pratiquement fini.

Ce livre attendait au bout de mon canapé depuis plus d’un mois, à chaque fois que j’allais le commencer, un autre bouquin se présentait. Très beau roman, un huit-clos passionnant, trois personnages, une mère qui élève seule son fils, le père est parti fonder une autre famille, un jour, au début d’un long week-end, un homme qui s’est évadé arrive dans leur vie et bouleverse cet équilibre qui s’était établi entre l’enfant et cette drôle de maman, le jeune garçon troublé par les signes de sa puberté, la mère pratiquement retirée du monde, légèrement givrée, et Franck un taulard évadé. A lire si vous en avez l’occasion, il est vendu en livre de poche. J’aime.



Une image sur facebook, envoyée par Jakez, vous l’avez peut être vue.
Vous fixez pendant dix secondes les trois points du nez, et ensuite vous regardez le plafond fixement pendant quinze secondes, et vous apercevrez……

Les dessins :






Vu sur le bon coin, ça ne manque pas d’humour, mais le vendeur en avait-il ?

















La carte d’identité électronique. J’espère qu’il ne faudra pas encore un mot de passe, nous avons ouvert un cahier pour tous les pseudos et les mots de passe, on s’y retrouve plus.







Encore la burka, toujours la burka, il n’y a qu’à faire appliquer la loi et on n’en parlera plus.  Bye MClaire.


jeudi 14 avril 2011

EN VRAC :

« Le secret du bonheur,  c’est la liberté. Le secret de la liberté, c’est le courage. » Thucylide.

Certains africains devraient retrouver le bonheur grâce à leur courage, je dis bien devraient. D’autres essaient de retrouver leur liberté, mais ce n’est pas gagné.
Les femmes battues devraient aussi avoir le courage de se libérer pour retrouver le bonheur.
156 femmes sont mortes sous les coups en une année, d’après les dernières statistiques.
Je ne comprends toujours pas comment une femme peut accepter la première gifle, s’il y en a une, il y en aura d’autres forcément. J’ai lu que dans une commune de la banlieue parisienne, un téléphone portable spécial avait été remis à des femmes en grand danger, elles appuient sur un petit bouton orange qui est sur le côté et elles sont aussi tôt mises en relation avec un service qui s’occupe de les secourir
 Avoir le courage de partir pour retrouver la liberté. La citation de Thucylide, vaut toutes les émissions de télé qui traitent de ce sujet. (J’ai écrit ce paragraphe, avant le sujet traité aux infos sur la 2 à midi.)

Passons à un sujet moins grave. J’ai vu une photo d’un néflier, et je me suis souvenue des nèfles mangées en Algérie et jamais plus depuis, ce fruit qui se mange un peu blet, qui ne supporte pas la conservation, ce fruit a quel goût ? J’ai oublié. Je me souviens du goût des figues « bakores », ces grosses figues parfumées, mais pas des nèfles. Je vais parcourir le rayon fruits exotiques de mon hyper, la nèfle pourrait devenir ma madeleine, à condition qu’elle me plaise encore. Par exemple, je n’aime pas du tout la papaye, je trouve que ça sent l’odeur des pieds pas trop propres, ou je n’ai pas mangé de bonnes papayes. J’aimais aussi les grenades, ce fruit rouge, rempli de petites graines bien juteuses, nous décortiquions le fruit, nous mettions les graines dans un verre, du vin rouge et du sucre, attention, pas de vin lorsque nous étions enfants. Nous avions la bouche toute rouge, on se tirait la langue en riant.
Lorsque nous parcourions la route qui va d’Affreville à Miliana, une route sinueuse qui montait sans arrêt, nous étions au milieu des cerisiers, des grenadiers, de toutes sortes d’arbres fruitiers, les pentes du Zaccar étaient très fournies. Une fois  par an, au mois de juini, il y avait la fête des cerises à Miliana, de grands orchestres célèbres se déplaçaient pour faire danser, tout cela a cessé dès que les attentats se sont multipliés, mais les cerisiers et les grenadiers continuaient à nous régaler. Je crois que la tradition a été reprise et que chaque année une fête des cerises se déroule à Miliana, il se vend plein de friandises fabriquées à base de ce fruit.

J’ai bien aimé cette photo, une piste réservée aux voitures et les vélos sur la route. Le prix de l’essence risque d’être tellement exorbitant, cela risque d’arriver. Mon vélo est suspendu dans le garage, depuis que nous sommes à Baden je n’ai plus eu envie de monter dessus, sur la presqu’île de Rhuys à Arzon, nous faisions de belles balades, il y a beaucoup de pistes cyclables, tout est conçu pour les vacances, ici non, Baden est le dortoir des gens qui travaillent sur Vannes, la priorité n’est pas aux pistes cyclables.
Il faut aussi avouer que j’ai un peu la trouille de remonter sur un vélo, j’ai fait tant de chutes sans conséquences heureusement, un peu casse-cou je descendais à toute vitesse, une fois en montagne sur un VTT je suis passée par-dessus le guidon, Christian m’avait pourtant avertie, ne freine pas avec le frein gauche, j’ai aussi pris des trottoirs avec mon pneu avant, bref ! Ce n’est plus de mon âge de tomber.Le Paris-Roubaix ce n'est plus pour moi, l'enfer je le laisse aux autres. Je dois abandonner des rêves, le chemin de St-Jacques à pied par exemple, j'abandonne pour l'instant, rien ne dit que dans deux ou trois ans je ne rêverai pas encore et que je réaliserai tout ce dont à quoi j'aspire.

Que pensez-vous de la marinière de l’équipe de France de foot ? Elle est critiquée, moi j’aime bien, je les reconnais, n’ayant aucune connaissance du foot, avant j’encourageais souvent l’équipe adverse, là je ne risque plus de me tromper. J’ai trouvé ces jolies espadrilles pour jouer, ça va bien avec les marinières.

J’ai reçu un diaporama ce matin, d’accord, c’est de la philo à deux balles, mais néanmoins, il m’a touchée. Il disait que la vie était une affaire de choix, être de bonne humeur ça se décide, choisir de vivre lorsque votre santé est gravement menacée, ça se décide, être toujours positif, ne pas voir que le côté sombre de la vie, ça se décide aussi. Je ne dis pas que cela réussit tout le temps, mais je sais qu’une bonne part de notre bonheur en dépend, mon oncologue me l’a dit l’autre jour « Votre guérison dépend beaucoup de votre moral, et là je sens que vous tenez le bon bout. » Je n’ai jamais voulu céder au pessimisme, je suis opérée en juin, j’attends sereinement.

Coin lecture. Je suis entrain de lire « Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants » de Mathias Enard. Une petite partie de la vie de Michel-Ange, un livre étrange mais très intéressant, les contrastes de la personnalité de cet artiste. De la réalité et de la fiction.

Les dessins :



La Côte-d’Ivoire. Enfin, il a cédé. Heureusement que cet exemple est unique, vous imaginez des élections avec deux listes et que chacun revendique la victoire et se retranche dans les locaux de son association !! Je plaisante.






Oui, notre président risque de se retrouver bien seul.







La menace du nucléaire. Elle est réelle, nous prenons conscience que la planète est un tout, nous dépendons les uns des autres. Bye MClaire

mercredi 6 avril 2011

Les années passent....

Les années passent, et très fréquemment après ces trois mots, on ajoute et rien ne change. Faux, archifaux. J’ai eu la preuve vivante en face de moi ces derniers temps, ma fille, elle est un repère dans ma vie.
Je ne trouve pas que ma fille change terriblement, au contraire, je la vois toujours jeune, pimpante, calme, égale à elle-même, mais en la regardant, je pensais qu’à notre arrivée en Bretagne j’avais pratiquement son âge 42 ans, elle en a 43, et là je m’aperçois que tout change.
J’ai commencé à jouer au scrabble à 42 ans au club de Quimper, je suis largement en vermeil, si ça ce n’est pas un changement ! L’autre jour, nous en parlions, elle était effarée de penser que ses filles la voyaient avec le même œil qu’elle avait à 19 ans en me regardant, une dame d’âge mûre.
Oui, ma chérie, la roue tourne, à ton tour tu demandes à tes enfants « Est-ce que lorsque vous serez chez vous, nous pourrons venir passer une ou deux nuits, sans  vous déranger ? » et à ton tour, tu entends une réponse nette de la part de Laura « Nous verrons, ce sera selon nos occupations, nous sommes jeunes, il faut en profiter. », la deuxième Caroline un peu plus généreusement répond «  Si, j’ai un grand jardin, je mettrai un mobil-home pour vous » sous-entendu, chacun chez soi.

C’est ainsi, nous voyons toujours nos parents plus vieux qu’ils le sont vraiment, j’ai beau fouiller dans ma mémoire, je n’ai pas le souvenir d’une maman jeune, un peu plus mon père. Un jour, nous avons repassé des vieux films en super8, et j’ai revu ma mère à 50 ans, j’ai eu l’impression que c’était exactement la même que maintenant, quelle différence avec une femme du même âge à notre époque, 50 ans la plénitude, et on peut presque imaginer que tout est encore possible, ce n’est pas tout à fait vrai, mais on peut essayer d’y croire sans se sentir ridicule. Il y a 18 ans j’avais l’impression d’avoir encore la vie devant moi.
J’ai lu un dicton qui m’a fait sourire « Soyez gentils avec vos enfants, plus tard ce seront eux qui choisiront votre maison de retraite. » Nous sommes toujours gentils avec nos enfants, nous voulons tellement que tout aille bien pour eux, même si quelquefois des moments de lassitude s’installent, nous accourons au premier appel, comme tous les parents du monde sans doute.

Les vacances approchent, il est temps de penser à son mode de locomotion, j’ai trouvé un camping-car assez marrant à louer sur internet, très hippie, nous n’avons plus qu’à acheter les vêtements qui vont avec, je n’ai jamais fumé ni cigarette, ni pétard, mais il est peut-être pas trop tard. Il est sur l’Ile de Groix. Finalement, je préfère ma caravane. Si vous êtes intéressés parcourez le Bon Coin.

Les infos tournent autour de quatre sujets en ce moment : La Côte d’Ivoire, la Libye, le Japon, la violence chez les jeunes. Il faut varier, alors chaque jour, le journal met à la une un de ces sujets, en nous montrant pratiquement les mêmes images d’une violence rare, si c’était un film ce serait interdit au moins de 10 ans, là les enfants peuvent regarder des cadavres dans les rues, des tanks, des soldats armés jusqu’aux dents, apparemment ça ne gêne pas nos chaînes de télé qui repassent en boucle les infos sans s’autocensurer. Alors, quoi de plus naturel que de battre à mort un ado, sauf que ce n’est ni un jeu vidéo, ni du cinéma, il ne va pas se relever vivant.
C’est pour cela que j’aime la radio, nous avons les infos sans les images, il n’y a pas cette escalade dans l’horreur pour faire de l’audimat à tout prix.

Dans mon bloc-notes, j’ai parlé du livre acheté « Quand souffle le vent du nord », je le lis avec intérêt, un roman épistolaire, des mails échangés entre deux  personnes, à la suite d’une erreur, l’une veut résilier un abonnement à un journal, elle se trompe d’une lettre dans l’adresse mail, le mail arrive chez Léo, et une relation s’installe, deux mondes parallèles, la réalité et le virtuel, jusqu’à quand arriveront –ils à se contenter de correspondre sans se découvrir, des fantasmes les habitent, ils essaient de deviner comment est l’autre à travers cette correspondance, j’espère ne pas me lasser avant la fin du livre qui pourtant a l’air de tenir la route. La fin ? A mon avis, elle risque de ressembler à ce qui se passe sur les sites de rencontre, plus rien ne va, lorsque les protagonistes se retrouvent dans le réel. Je vous dirai la prochaine fois ce que j’ai vraiment pensé de ce livre qui a été vendu à 750.000 exemplaires.



J’ai envie d’aller voir le dernier film de Philippe Claudel « Tous les soleils », ce sera pour la semaine prochaine, l’acteur Stephano Accorsi est très beau, je le trouve solaire, elle en a de la chance Laeticia Casta.






Les dessins :




Kadhafi, c’est vrai qu’il a le visage tout boursouflé.









Fillon et Copé, l’ambition de deux prétendants au trône.








Un dessin sur le programme socialiste, je plains celui qui prendra la place, comment faire du neuf dans ce monde qui vieillit. Encore une fois, je me demande ce qui motive les prétendants. On me répond toujours « l’ivresse du pouvoir », mais à quel prix !




Je trouve ce dessin pas mal du tout.  Bye MClaire.