vendredi 29 juillet 2011

J’AI ENVIE DE « BLOGGER » -

Hier pour la première fois depuis des mois j’ai ressorti un sac à main, je me passe très bien de cette chose inutile que je risque d’oublier partout, Christian a des poches il  faut qu’il s’en serve. J’ai donc pris mon sac à main très souple et j’ai entassé un livre, le téléphone portable, des crayons, des feuilles de papier, des kleenex, j’ai eu une hésitation mettre mon jeu de scrabble ou non ? Finalement non, j’avais envie de lire et direction hôpital pour ma première séance de chimio. Je vous raconte cette maladie en toute simplicité, je ne veux pas attrister ou minimiser, juste pour sortir du tabou qui l’entoure souvent. Je découvrais puisque c’était la première séance, c’est un peu long, 4 heures, pas douloureux du tout, le plus atroce est le casque réfrigéré que j’ai bien voulu accepter, il évite la chute des cheveux, très pénible pendant les dix premières minutes, un casque qui était passé au congélateur avant de terminer sur ma tête, j’ai failli craquer et l’enlever, je me suis pincée pour ne pas crier, j’ai résisté et cela dure une heure et demi, c’est vrai ce sont les dix premières minutes qui sont les plus terribles, il paraît que cela vaut le coup de le faire, nous verrons bien. Je n’ai pas pris de photo et j’avais renvoyé Christian à la maison, pas la peine qu’il assiste au spectacle, j’aurais perdu mon amoureux !!!
Je racontais à l’infirmière que cette maladie transforme notre vision de la vie, que rien ne me paraît grave, ce qui me hérissait avant me paraît dérisoire, je n’arrête pas de dire « Ce n’est pas grave », je suis d’une « zénitude » incroyable, si bien qu’en enlevant ma perfusion l’aiguille m’a un peu piquée, elle s’est excusée et à rajouté « C’est pas grave. » Nous avons éclaté de rire. Il y a bien sûr les effets secondaires de la chimio, les nausées, la fatigue les premiers jours, mais tout rentre vite dans l’ordre au bout de quelques jours. J’ai des copines qui sont passées par là avant moi et qui me donnent des conseils pour assurer mon confort, les médecins ne pensent pas à tous les petits détails.
Si je suis là à écrire ma gazette, c’est que tout ne va pas si mal, on surmonte, il fait beau, le soleil inonde la maison, j’entends le bruit de la tondeuse à gazon, les bruits rassurants, la vie continue.
Nous pensons souvent que la vie est une ligne droite, le début, la fin, personnellement, je la voie plutôt comme un cercle, les deux bouts se rejoignent, de temps en temps le cercle se déforme, les aléas de la vie, des creux, des bosses, des chagrins, des chagrins irréparables, des joies, le cercle n’est jamais parfait pour personne, à nous de gérer le mieux possible.

J’ai donc pu lire tranquillement à l’hosto, j’avais emporté avec moi « Malataverne » de Bernard Clavel, un livre pas épais que j’ai dévoré entièrement. Trois copains élevés dans un petit bourg de l’arrière pays lyonnais dans les années 60, des milieux complètement différents, l’un fils de commerçant, l’autre milieu très aisé et Robert fils d’ouvrier qui n’a plus sa maman, élevé par un père qui boit, complètement indifférent à son fils, son seul réconfort sa petite amie Gilberte, trois copains qui  chapardent dans les fermes et qui décident de tenter un gros coup qui finira mal. Ce livre je l’avais lu il y a longtemps, je l’ai relu avec autant de plaisir, Clavel a un vocabulaire infini, il a le don de décrire la campagne comme personne, il sait trouver les mots pour raconter des existences rudes, son enfance y est pour beaucoup. Il a été l’écrivain de ma génération. « Malataverne » est un roman qui pourrait se passer aujourd’hui, terriblement d’actualité transposé dans un milieu urbain, des gosses paumés qui ne peuvent pas s’insérer dans la société. Il faut absolument redécouvrir cet auteur.
Je lis toujours « Shantaram » le pavé. Lorsque j’aurai fini, je me mettrai à la recherche d’un bouquin qui me tente beaucoup « Betty et ses filles » de Cathleen Schine, une femme de 75 ans abandonnée après 50 ans de mariage, son mari veut divorcer pour incompatibilité, il était temps qu’il s’en aperçoive ! En fait, il est très amoureux d’une jeunette, Betty se réfugie avec ses deux filles dans un cottage au bord de la mer, des filles un peu cabossées par la vie. La suite je la découvrirai.





Les algues vertes en Bretagne, cela ne date pas d’aujourd’hui, il n’y a jamais rien eu de fait au niveau de l’état, triste pour un département aussi beau que les Côtes-d’Armor. Dans le Morbihan nous avons la chance de ne pas en avoir, jusqu’à quand ?




En découvrant le visage et la corpulence de la femme de chambre du Sofitel, j’ai eu un doute, comment cette femme jeune, costaude a fait pour ne pas bousculer DSK qui est bien plus petit et qui n’a pas le même âge. Elle pouvait s’en débarrasser facilement. Moi à la place d’Anne Sinclair j’aurais été vexée qu’il ait eu envie d’elle, elle n’est vraiment pas terrible, quitte à être trompée autant que cela se passe avec une pin-up, en même temps c’est plus dangereux.



Le chômage encore et encore. Les primes encore et encore, même les éleveurs d’escargots se plaignent du climat, je n’’avais encore jamais entendu ça.
Bye  MClaire.

vendredi 22 juillet 2011

LES HERBES FOLLES :

Les herbes folles envahissent le jardin, la pluie est tombée presque sans arrêt, arracher les herbes est mon travail, en ce moment je ne peux pas alors je les regarde pousser en attendant des jours meilleurs. Christian n’aime pas du tout ce genre de corvée, il n’aime pas non plus lorsque je le fais, je mets en tas dans tous les coins et j’oublie de réunir les tas, il a des surprises en tondant la pelouse, lorsque je l’entends râler je me mets à rire niaisement en disant « Heureusement que je veux bien le faire », toujours retourner la situation à son profit, l’homme est désarçonné, il hausse les épaules et continue à jouer avec sa tondeuse, c’est bien un jeu de tondre, beaucoup plus facile que d’arracher les herbes. Il y a des jours où je rêve d’un appartement avec une grande terrasse et d’autres où je suis tellement bien dans le jardin, quel choix ? Je pense qu’un choix s’impose à un moment de notre vie, nous verrons bien, pour le moment je regarde les couleurs flamboyantes de mes dahlias, ils sont magnifiques, l’an prochain je vais ensemencer un morceau de terrain qui était destiné au jardin potager avec des petites fleurs de toutes sortes qui pousseront toutes seules, les limaces n’auront qu’à se trouver un autre garde-manger.

« En général, si vous voulez créer quelque habitude, pratiquez ; si vous voulez ne plus l’avoir, cessez de pratiquer et habituez-vous plutôt à une autre pratique qui remplace la première..Il est impossible que les actes correspondants ne fassent pas naître des habitudes et des dispositions, si elles n’existaient pas auparavant ou, sinon, ne les augmentent et ne les renforcent. » Epictète – Entretiens.

Ce philosophe grec ne pouvait pas connaître le scrabble évidemment, le scrabble est une addiction, comment se désintoxiquer ? Je n’arrive pas à croire qu’on puisse d’un jour à l’autre ne plus avoir envie de remuer ses caramels, il doit toujours rester un zest de regret ou une certaine tristesse, oui de la tristesse, c’est ce qui m’arriverait si je décidais d’arrêter, un genre de déprime, comment combler tout ce temps consacré au scrabble, comme dit Epictète, il faut trouver une autre pratique qui remplacera la première, mais laquelle ?  Je jacte pour rien là, je n’ai pas du tout l’intention de m’arrêter.  L’oncologue voulait fixer un rendez-vous pour ma première chimio mardi prochain, j’ai dit « S’il vous plait, un autre jour, le mardi j’ai scrabble. » Ce sera donc le jeudi, il  a très bien compris que le scrabble était important pour moi et pour mon moral.

Premier été sans mes petits enfants, ou plutôt sans ma petite fille depuis quelques années, les autres ne viennent plus depuis longtemps, ce sont des adolescents qui ne savent pas où ils sont bien, alors autant qu’ils restent chez eux, ça me convient, vaut mieux que ce soit les parents qui s’en occupent et qui s’énervent, il faut trop d’énergie pour les supporter. Ma dernière petite fille a très bien compris que je ne puisse pas la garder, mais c’est très dur pour moi, je me surprends à regarder des enfants de son âge avec un œil attendri, elle va aussi atteindre l’âge critique et se transformera à son tour en une chose qui laissera échapper des « Ouais, c’est bon, c’est naze, marre (pour pas dire autre chose), j’sais pas quoi faire », j’ai quelquefois l’impression que le cerveau d’un ado est inapte à l’humour, ils prennent tout au sérieux, ils vous regardent avec un œil méprisant si vous tentez un brin d’humour en leur répondant. Je ne reconnais plus les enfants que je gardais petits, j’ai bien fait d’en profiter au maximum, pour l’instant ils se sont éloignés, ils reviendront peut être un jour, c’est la vie. Je n’ai jamais voulu organiser ma vie en fonction des enfants lorsqu’ils ont été adultes et des petits enfants, je ne pense pas qu’ils organisent la leur en fonction des parents, ils ont raison. Cela n’empêche pas l’amour entre nous et la solidarité lorsque c’est nécessaire.

En fait c’est vrai, au lieu de se doucher avec du gel douche lorsque vous avez quelques kilos en trop, pourquoi pas avec du liquide vaisselle, c’est marqué dessus :
« Dégraisse tout, même les gras les plus résistants. »

Il suffisait de l’écrire, j’ai été exaucée, Michèle Le Ny a vidé sa bibliothèque de tous les livres de Bernard Clavel pour me les prêter, j’ai de la lecture pour quelques mois, j’ai évidemment lu la plupart de ses livres dans les années 70-80, mais je les avais oubliés. Un régal cet écrivain du terroir.
Je suis entrain de lire « Shantaram » qui veut dire en indien « Homme de paix ». L’inde, surtout Bombay est la ville qui accueille ce fugitif, l’Inde qui fascine et qui nous effraie, tellement différente du monde occidental, Ce livre est un pavé, et il est écrit très petit, peut-être de quoi décourager certains lecteurs, personnellement j’ai tout de suite accroché à l’histoire.

Les dessins :





J’ai regardé la cérémonie des soldats morts en Afghanistan, j’étais bouleversée et révoltée, bien que tout le monde ne soit pas de mon avis, pour moi ils sont morts pour rien.



J’ai longtemps hésité avant de la mettre sur la gazette, mais elle est trop marrante.






Elle a raison Angela, la guerre nous coûte beaucoup d’argent, nous vivons au dessus de nos moyens.



mercredi 13 juillet 2011

L’AGRESSIVITE :

Je cherchais un sujet pour ma gazette, je l’ai trouvé en lisant le livre d’or du festival de La Bresse. L’agressivité. Un jeune joueur s’est fait huer parce qu’il est arrivé quelques minutes en retard, le juge-arbitre l’a attendu cinq minutes et après cette attente ne le voyant pas arriver, il a annoncé le premier coup, Olivier puisque c’est son prénom a donc raté le premier coup, un scrabble, c’est lui qui a été « puni », il avait aussi demandé qu’on l’excuse, les joueurs n’avaient pas à le huer. J’ai joué il y a quelques années ce festival de La Bresse, c’est un festival vraiment sympa, ce sont les vacances, il n’y a aucune raison d’être agressif, nous avons tout notre temps.
Ce qui a été raconté dans ce livre d’or ressemble à ce qui se passe dans notre monde actuel, on ne supporte plus rien, même dans le jeu. Bien sûr que l’agressivité est naturellement en nous, mais pour nous intégrer dans un milieu social nous sommes bien obligés de la maîtriser, sinon nous serions sans cesse en guerre
Je joue au scrabble depuis 25 ans, j’ai vu l’évolution des mentalités en ce qui concerne ce jeu et je n’aime pas du tout, une guerre des ego, le désir de dominer, l’autoritarisme, l’impatience, des joueurs qui sont ignobles avec des arbitres, des arbitres qui ne sont pas toujours agréables, une voisine qui ne supporte pas le bruit de vos bracelets ou de vos caramels sur la table, je ne me parfume jamais au scrabble, j’ai assisté un jour à une confrontation entre deux joueuses, l’une était trop parfumée et l’autre ne supportait pas.
Je ne suis pas passéiste, loin de là, mais je regrette vraiment le temps de mes débuts, notre décontraction, nos éclats de rire à l’énoncé de nos bêtises, les liens d’amitié qui se formaient au fil des années, nous étions vraiment heureux de nous retrouver. Jamais nous n’aurions hué un joueur, d’ailleurs je n’ai jamais assisté à ça en Bretagne.

Malgré tout j’ai toujours un peu de plaisir à me rendre à ma partie club ou à un tournoi, parce que j’adore ce jeu, je retrouve mes vieilles copines de 25 ans et d’autres avec qui j’ai des affinités, les râleurs qui la plupart du temps ne font jamais rien, je les laisse de côté, je ne veux pas que mon plaisir soit pollué, je veux continuer à rire, à écouter ou à raconter la dernière petite histoire coquine ou pas, à penser qu’une partie chasse l’autre sans m’apitoyer sur mon sort, à être heureuse des bons résultats d’une copine, à prendre des photos et à grappiller de quoi alimenter notre site de scrabble. C’est tout simple. Nous sommes là pour nous amuser, pas pour nous battre. Il y a assez de raisons d’être mécontents en dehors du scrabble. Ce qui est bizarre est qu’individuellement chacun va être d’accord avec ce que je dis, et en groupe tout se passe différemment.

Pour revenir à l’agressivité, cette semaine un client chez Carrefour, vraisemblablement un vacancier, ce client se trouvait derrière la ligne bleue à la caisse, le magasin s’engage à ouvrir une caisse si vous êtes derrière cette ligne et là cela n’a pas été fait, vous l’auriez entendu, c’était honteux, un pauvre gamin qui doit travailler là pendant ses vacances a été la cible de ses revendications, j’avais de la peine pour lui.

L’agressivité mène à la guerre, à l’instant aux infos on annonce encore des morts en Afghanistan, des jeunes hommes viennent de perdre la vie. C’est moche la guerre, la guerre tue des enfants que les mères ont mis au monde, élevés, aimés, les femmes déclarent rarement la guerre, si ceux qui déclarent les guerres pouvaient entendre une seule fois les cris d’une maman qui vient de perdre son enfant. J’ai entendu ces hurlements une fois dans ma vie, et je n’oublierai jamais, ce n’était pas à l’occasion d’une guerre mais un accident, je partais travailler, j’étais dans ma 2cv, je me suis arrêtée, un camion de travaux publics bouchait la rue, il a voulu reculer pour me laisser passer, il n’a pas vu juste derrière lui une mobylette avec un siège bébé, la maman et sa petite fille de quatre ans, la maman a sauté de la mobylette pour tirer sa petite fille, elle n’a pas pu la détacher assez vite, le camion est passé sur le corps de la fillette, deux fois, il a senti qu’il avait heurté quelque chose, un habitant de la rue a bondi, sans réfléchir il a pris la maman  avec la fillette dans ses bras, l’a fait monter dans ma voiture en me demandant de l’amener à l’hôpital, la petite fille est morte dans la voiture, la maman hurlait, des cris de bête blessée, je n’oublierai jamais. Je n’avais pas 30 ans, on ne parlait pas encore d’aide psychologique, mais je pense qu’il aurait fallu m’aider, j’ai pleuré pendant des mois, si je n’avais pas été là à cet instant le camion n’aurait pas eu besoin de reculer, j’en parlais très peu,  j’y pense souvent.
On n’a pas le droit d’arracher un enfant à ses parents, au nom d’une guerre inutile, la guerre d’Algérie a été inutile, l’Afghanistan et la Libye aussi, on n’a pas le droit de faire hurler une maman au nom d’intérêts que nous ne comprenons pas. Aujourd’hui cinq mamans vont voir leur vie s’arrêter. 
" La guerre, c'est terrible. La guerre c'est la mort, la guerre c'est la haine, la guerre c'est la peur, la guerre c'est les larmes, la guerre c'est le bruit. D'ailleurs, la guerre fait tellement de bruit que ceux qui la font deviennent complètement sourds. Ils n'entendent même plus les enfants qui pleurent. " Pris sur un blog que je lis toujours avec intérêt, explications de Cyrano de Bergerac aux enfants.

Je n’ai pas de livres à vous recommander, je lis des pavés et je traîne, pas vraiment l’esprit à la lecture non stop.

Je n’ai pas trop envie de rire aujourd’hui, dans quelques heures je vais connaître les résultats de mon opération et des analyses, chimio, radiothérapie, les deux sans doute. Psychologiquement je suis prête à tout entendre, la guérison est au bout du chemin.   Bye MClaire.

lundi 4 juillet 2011

Un petit passage dans ma gazette :

Ces derniers jours je n’avais vraiment pas envie d’écrire, ni même d’être sur Internet, je regardais l’ordi avec l’œil d’un poisson mort. L’envie revient tout doucement, c’est bon signe. Je me repose, droit de ne rien faire à la maison, je lis, je regarde la télé, je rêvasse, je dors à des heures incongrues et plus aux heures normales.
J’ai une bonne semaine de répit avant de connaître la suite de mon opération, je crois que je m’achemine vers 6 mois de traitement, je vais bien avoir besoin, dans le désordre,  du scrabble, de ma gazette, de mes livres, de ma famille, mes enfants si proches, de mes amis pour passer ce cap et retrouver enfin des eaux plus calmes. J’ai toujours le moral, je vais gagner, j’en suis sûre. Lorsqu’il y a une petite baisse de forme, je pense aux personnes malades qui sont toutes seules et je m’estime chanceuse,  regarder plus bas, nous sommes toujours le pauvre ou le riche de quelqu’un, il faut rayer d’un grand trait ce qui risque de contrarier et c’est étonnamment facile. Faire le tri, penser positif, ne penser qu’à l’essentiel.




Puisque je regarde beaucoup la télé, enfin j’ai beaucoup regardé la semaine dernière, j’ai pu suivre cette actualité dense qui nous a été servie. La liberté pour les otages, le plus beau moment, ils parlaient, parlaient sans arrêt, comme une envie de rattraper le temps perdu, à chaque libération d’otages je repense à Jean-Paul Kauffmann, silencieux, étonné devant des enfants qui avaient tant grandis pendant son absence, je ne peux pas oublier son regard, les bras hésitants qui se tendaient, il avait l’air cassé, contrairement aux deux reporters qui étaient encore combatifs. La détention n’était pas la même, il y a aussi une graduation dans l’horreur d’être captifs.




Il y a eu le rebondissement DSK, un français à l’étranger, du travail pour David Douillet nommé Secrétaire d’Etat, il consiste en quoi ce ministère ? Cela me fait sourire.
DSK presque libre, victime d’une justice expéditive, il n’y a que lui qui sache la vérité. Je n’ai jamais eu trop de sympathie pour ce monsieur que je trouve arrogant, ce qui ne m’empêche pas de le plaindre si vraiment il est innocent, là aussi nous n’oublierons pas certaines images projetées en boucle sur les chaînes infos. Comment oublier les menottes, les nuits en prison, l’odeur de la prison, le mépris des médias, les mots écrits ?  Les deux bords de la cassure ne sont pas prêts de se rejoindre, il n’a plus la vie devant lui pour oublier. Nous savons tous qu’un seul mot blessant peut nous poursuivre toute notre vie, il semble enfoui au plus profond de nous même et il resurgit à la première occasion, il peut faire toujours aussi mal.

Après le mot liberté, il y a eu le mariage du siècle, là, j’ai vraiment eu l’impression en regardant la cérémonie d’un sacrifice sur l’autel de la principauté de Monaco. C’était beau, des robes magnifiques, du soleil, des princes et des princesses, de la belle musique, cela aurait pu faire rêver, mais que c’était triste, elle était triste, les yeux baissés sans arrêt, pas de regards amoureux qui auraient pu dire « Je t’aime, je t’aime pour la vie », il la regardait très peu, faisait des clins d’œil à ses potes, des sourires qui semblaient dire « ça y est, j’ai un ventre pour assurer la descendance ». Regardez la photo, il la bécote du bout des lèvres, c'est pas un vrai baiser ça J’aurais aimé qu’il lui essuie ses larmes, lui fasse un petit baiser pour la consoler, à cet instant c’était pour elle un grand moment de solitude, en posant son bouquet aux pieds de St-Devote elle a du prier très fort pour la suite. En même temps, elle a eu le temps d’y penser avant le mariage, ce n’était pas un mariage arrangé à l’africaine, elle savait. Je suis peut être trop sentimentale, les princes ne ressemblent plus au prince de « La belle au bois dormant » qui savait réveiller d’un baiser celle qui dormait depuis si longtemps. Là cela va être le contraire, il va endormir la belle nageuse, il n’a pas l’air marrant. Elle est coincée.

Un dessin :




Oui, oui, congé de paternité longue durée.   Bye MClaire.